Déboires de TQS: Christine St-Pierre blâme à son tour la SRC
Michel Corbeil
Le Soleil
Québec
«Si TQS meurt, on va trouver une balle de Radio-Canada près du cœur», affirme la ministre québécoise de la Culture et des Communications, Christine St-Pierre.
La politicienne y est allé d’une déclaration choc en commentant la situation financière précaire que vit le «mouton noir de la télé».
Mme St-Pierre était journaliste à la Société Radio-Canada —la SRC—, il y a un an encore. Elle a pointé son ancien employeur comme un de ceux qui seront tenus responsables de la fin de TQS, si la station en est réduite à la faillite.
Télévision Quatre Saisons s’est placée sous la protection de la loi sur les arrangements avec les créanciers, en décembre. La ministre St-Pierre a présenté la décision de la SRC de se désaffilier des installations que possède TQS à Sherbrooke, Trois-Rivières et Saguenay comme le déclencheur de la situation.
«La décision de Radio-Canada de se désaffilier de certaines stations locales de TQS est peut-être une décision qui a fait en sorte de mener TQS à la situation que nous connaissons aujourd’hui. J’espère que TQS ne mourra pas. C’est le souhait que je fais. Et j’espère que nous allons trouver une solution.»
La décision de Radio-Canada vous a-t-elle déçue? s’est fait demander Christine St-Pierre. «Oui. Et je pense que si TQS meurt, on va trouver une balle de Radio-Canada près du cœur», a-t-elle conclu.
Mme St-Pierre participait au lancement de son Livre vert sur le patrimoine culturel lorsqu’elle a rencontré les médias. La ministre et son entourage ne s’attendaient à ce que le dossier TQS soit abordé, a suggéré son attachée de presse Marie-Hélène Paradis.
Christine St-Pierre a exprimé son opinion personnelle, non celle de son gouvernement, a précisé Mme Paradis. La ministre du gouvernement de Jean Charest a aussi souligné que Radio-Canada n’est pas la seule cause qui amène TQS au bord de la faillite.
Télévision Quatre Saisons n’a pas voulu commenter les propos de la ministre. La direction de la SRC s’est limitée à faire valoir qu’elle ne se considère nullement responsable des déboires du réseau de télévision privé. L’affiliation avec les stations régionales de TQS durera jusqu’en 2009, a indiqué en entrevue Sylvain Lafrance, le patron des services français de Radio-Canada. Pourquoi que le gouvernement ne subventionne pas un peut TQS comme il fon avec la SRC??
Michel Corbeil
Le Soleil
Québec
«Si TQS meurt, on va trouver une balle de Radio-Canada près du cœur», affirme la ministre québécoise de la Culture et des Communications, Christine St-Pierre.
La politicienne y est allé d’une déclaration choc en commentant la situation financière précaire que vit le «mouton noir de la télé».
Mme St-Pierre était journaliste à la Société Radio-Canada —la SRC—, il y a un an encore. Elle a pointé son ancien employeur comme un de ceux qui seront tenus responsables de la fin de TQS, si la station en est réduite à la faillite.
Télévision Quatre Saisons s’est placée sous la protection de la loi sur les arrangements avec les créanciers, en décembre. La ministre St-Pierre a présenté la décision de la SRC de se désaffilier des installations que possède TQS à Sherbrooke, Trois-Rivières et Saguenay comme le déclencheur de la situation.
«La décision de Radio-Canada de se désaffilier de certaines stations locales de TQS est peut-être une décision qui a fait en sorte de mener TQS à la situation que nous connaissons aujourd’hui. J’espère que TQS ne mourra pas. C’est le souhait que je fais. Et j’espère que nous allons trouver une solution.»
La décision de Radio-Canada vous a-t-elle déçue? s’est fait demander Christine St-Pierre. «Oui. Et je pense que si TQS meurt, on va trouver une balle de Radio-Canada près du cœur», a-t-elle conclu.
Mme St-Pierre participait au lancement de son Livre vert sur le patrimoine culturel lorsqu’elle a rencontré les médias. La ministre et son entourage ne s’attendaient à ce que le dossier TQS soit abordé, a suggéré son attachée de presse Marie-Hélène Paradis.
Christine St-Pierre a exprimé son opinion personnelle, non celle de son gouvernement, a précisé Mme Paradis. La ministre du gouvernement de Jean Charest a aussi souligné que Radio-Canada n’est pas la seule cause qui amène TQS au bord de la faillite.
Télévision Quatre Saisons n’a pas voulu commenter les propos de la ministre. La direction de la SRC s’est limitée à faire valoir qu’elle ne se considère nullement responsable des déboires du réseau de télévision privé. L’affiliation avec les stations régionales de TQS durera jusqu’en 2009, a indiqué en entrevue Sylvain Lafrance, le patron des services français de Radio-Canada. Pourquoi que le gouvernement ne subventionne pas un peut TQS comme il fon avec la SRC??